Être ou ne pas naître ? (4)

Résultat de recherche d'images pour "cupido e psique desenho"Peinture de Edward Burne-Jones (1833-1898)

 

Nous avons abandonné ce qui sème l’obscurité ainsi que la confusion et nous nous offrons à La Lumière qui est Vénérable en Son Irradiance. Tandis que L’Âme du Verbe jaillit et danse, que reste-t-il des sombres orientations ? Ô pleure de Tes regrets et pleure encore, Ô Âme esseulée en ce couloir de Ta cécité, ou vas-Tu te cacher, lors que rien n’empêche Ta venue au monde et que en L’Animé, Tu ruisselles de vie qui abonde ? Comment fais-tu pour Te convaincre de L’Oubli ? As-tu à ce point négligé la Vie ? Que deviennent toutes tes effervescences et Tes convictions fluctuantes, lors que le monde périt ? Comment fais-Tu pour obstruer ainsi La Lumière et devenir L’Obstacle en ce sacrifice que Tu crois être Ta Volonté ? Comment échappes-tu aux vices de Tes essoufflements et comment prétends-Tu guider les hommes, lors qu’en ton existenciation, tu as volontairement asséché La Source de Ton abnégation ? Comment fais-Tu pour dire à l’autre de suivre Tes pas, lors que Toi-même trébuche et de La Lumière, jamais ne voit Son Rayonnement ? Te fais-je mal à ainsi parler ? Pourquoi souffres-tu de Mes propos lors que Toi seul Tu condamnes ? Je suis Ton Âme, et Ton Miroir. Pour chaque trépas, je suis encore là à te donner La Vie. Qu’as-Tu à faire semblant de ne plus me voir ? Qu’est devenu L’Enfant que J’ai façonné à La Lumière de L’Aube, lors que je buvais Moi-même au Feu bouillonnant du Déluge et que J’affrontais les éléments pour qu’en Toi Le Chant devienne un Délice ? De Tes tourments, j’ai porté le fardeau de Ta Conscience et aujourd’hui tel un mendiant, voilé de Mes haillons, Je me prosterne et Te fais Révérence. Des déchirures, voici mon Habit. Il est cousu de Tes Larmes, et L’Étoffe est une soie que Je cache dans les secrets de Mon Amour. Je jaillis à La Cime des montagnes qui honorent La Nature et Les Cercles de Mon Corps sont en ce bouillonnement perpétuel. D’aucuns pensent que Je suis une idée qui feint de vivre en cette Réalité. Du fond de L’Abîme de Ta cécité, je brille au feu d’une tremblante flamme et Je Me nomme Vie. Jamais, d’être venue au Clair de La Conscience, Celle-ci ne périt. Des secrets, j’en ai offert en abondance. Du Verbe de Lumière, Je Me suis drapé, et Je suis aussi Ton Épousée, Celle que Tu cherches même dans les tunnels de Ton inconscience. Veuille, Ô Mon Âme, veuille goûter enfin à La Vie, car d’Elle est une Régénérescence et c’est en Elle que Je me réjouis.

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