L’Immensité

Celui qui voue son âme à l’Être suprême cherche la Montagne et ne s’occupe de rien d’autre. Lors qu’il marche sur le sable, le vent souffle et les grains dansent. Nous avons aimé sur le chemin et que sais-tu de l’Amour ? En Lui, mille fracas. En Lui, le verbe se cogne à l’immensité et le corps est réduit à être Son Horloge, uniquement Celle-là. Celle-ci se tient droite tandis que le corps se courbe. Celui qui marche, s’assoie dans l’immensité, offert. Comment peut-il recevoir s’il ne devient pas lui-même cette immensité, celle qui n’a pas de mesure et qui est sans limite ? Comment peut-il embrasser la singularité du Souffle, quand le Souffle vient ? Puis-je encore parler, dit l’itinérant ? Puis-je encore m’attarder sur tes mots, ou sur Tes mots, lors que je deviens Ton Echo ? Dois-je taire Ton secret ? Et comment le divulguer ? Comment pourrais-je trahir Cela ?

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