Florilège de pensées

Flowering tree with a bird under an architectural niche | by thesandiegomuseumofartcollection

 

Dieu et le diable sont les deux pôles extrêmes de l’ego.
L’un représente la perfection, l’autre la limitation.

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Dès l’instant où l’homme se rend compte
du moment où il faut parler et du moment où il faut garder le silence,
il fait le premier pas sur le chemin de la sagesse.

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Vivre dans le monde sans avoir la compréhension des lois cachées de la nature,
est comme ne pas connaître la langue du pays dans lequel on est né.

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Une poursuite continuelle de l’impossible est la maladie chronique de l’homme.

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Rechercher ce qui est au-delà de notre atteinte
est l’huile qui nourrit la flamme de l’espoir.

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La surface de l’intelligence humaine est l’intellect;
Quand elle est retournée du dehors vers le dedans,
elle devient la source de toute révélation.

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Rien n’est impossible; tout est possible;
L’impossibilité est seulement la frontière de limitation
qui siège autour du mental humain.

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Les faits perdent leurs couleurs en face de la Vérité,
comme les étoiles pâlissent devant le soleil.

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Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan

 

 

Un commentaire sur “Florilège de pensées

  1. « Dieu et le diable sont les deux pôles extrêmes de l’ego.
    L’un représente la perfection, l’autre la limitation. »
    Au risque de paraître prétentieux, il me semble que cette sentence, à supposer qu’elle soit traduite exactement, est manifestement une erreur.
    Dieu et le diable ne peuvent être mis en regard comme on le voit ici. Dieu est bien au-delà de tout pôle et de tout ego et d’une certaine façon, le diable n’a pas d’existence positive car Dieu, dans son absolue incomparabilité, efface toute autre réalité par Sa Réalité (haqq).
    Il est pour le moins étrange que ce Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan qui se présente comme un maître soufi, ait pu passer à côté de ce qui constitue le fondement même de la doctrine du tawhid (unicité de Dieu) qui est exprimée clairement dans le Coran à la sourate 112 : « Dis : Il est Dieu, Un. Dieu se suffit à Lui-même. Il n’a pas engendré, il n’a pas été engendré. Il n’a aucun pair ».
    Par ailleurs, le fait qu’il ait eu des disciples sans exiger d’eux qu’ils deviennent musulmans rend le personnage très suspect. Il suffit de se reporter à ce que René Guénon a écrit sur les conditions de l’initiation régulière pour comprendre qu’il y a de quoi se méfier.

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