Le Livre de Vie de l’Agneau p.35
Par conséquent, nul ne peut être dépositaire des Écritures qui sont destinées à tous les hommes, pour qu’ils vivent par elles et ne soient point soumis au jugement du dernier jour. Elles ne furent donc point destinées à un peuple particulier et encore moins à ces hypocrites qui s’en emparèrent pour dominer le monde. Ne concevant point que « le Fils de Dieu » était, dans les Écritures, l’image (l’archétype) du Fils de l’homme aujourd’hui, ils s’empressèrent de dire qu’il était passé et qu’il ne reviendrait plus. Ils firent ensuite croire aux peuples qu’ils étaient eux-mêmes envoyés sur terre pour reprendre son flambeau. Aussi, pour abuser des hommes et vivre à leurs dépens, plusieurs de ceux qui collaborèrent avec les romains fondèrent une secte sur le mensonge et voulurent l’imposer aux peuples par la violence. Ils firent ainsi de leur histoire une infamie, une immense traînée de sang innocent qui les suit et qu’ils ne peuvent plus effacer derrière eux.
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La haine est le signe indubitable d’une dégénérescence et ne saurait être justifiée, et ce, par aucun argument. La haine procède des ténèbres de l’homme, de son obscurantisme et de son ignorance. La haine est le signe de l’éloignement incommensurable d’avec la lumière. Elle est aussi la révélation d’une étroitesse d’esprit et d’une incapacité à éteindre les flammes cruelles de l’envie et celles des désirs. Homme ! Nous sommes la vie qui se découvre, et il n’est ni espace ni lieu réels, si ce n’est d’abord en nous-mêmes. Si ton cœur résiste, c’est que ton âme est devenue perverse. Tu n’as pas vécu une seule seconde si le fiel anime ton être. Tu n’as pas non plus saisi les beautés et les réalités de la relation humaine, de la réalité existentielle, de la relation avec le Maître Souverain, ni été touché par la sagesse et la Gnose. Tu es consumé par les frustrations diverses, mesquines et injustes, et de fait, tu as oublié que tu n’étais qu’un passant. L’arrogance, le mépris et l’incapacité de dissoudre les problèmes viennent de ta pauvreté intérieure. De ne pas avoir été touché par la grâce, tu deviens permanemment Caïn. Cette excroissance constante de ton mental dévié, à travers maintes outils, qu’ils soient technologiques ou autres, violence manifeste de ton impuissance à entrer en toi, te font perdre, et le ciel et la terre. Tu es ton propre crime ! Tu es ton propre bourreau. Tu es ton propre jugement et tu es ton propre châtiment.
Très beau, et tellement puissant.
Merci, Naïla.
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Merci Franck. Tu es le bienvenu, à tout moment.
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Content de te lire, aussi.
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