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Par delà le Manifesté,
Où bien est-ce au-delà ?
Bien avant que tout se manifesta,
La Conscience était,
Sans qu'il n'y ait de commencement,
Sans que jamais la fin ne soit,
En Lui !
C'est en Lui !
Et par Lui s'enveloppe la conque,
Et en Lui la Seule Réalité qui soit !
Ainsi je Le vis,
Il devança, Il devança,
Et ma Vision était ce qu'Il me rendit manifeste,
Et chaque chose était avant elle-même,
Et chaque chose parla,
Marqua,
Et le Calame se révéla,
Traça,
Ligne après ligne,
Et le Coeur s'ouvrit,
Et la Lumière y pénétra,
Tandis qu'à l'inversion,
Le soleil se leva,
La Mémoire s'unifia,
Et l'homme marcha.
Seul celui qui se laisse abandonner, ouvre les bras et n’est plus touché par l’illusion des formes, ni par l’illusion des voix. Il se tient droit et ne devance pas. Lors qu’il parle, l’univers s’intensifie du chant de son âme. L’harmonie retrouvée, l’unité est à se vivre. Qu’importe les propos de celui qui fait encore du bruit ! Que cherche-t-il à prouver ? Qu’une forme de son illusion est à se manifester, celle-ci séparée, séparée ? Alors, le cheminant s’en va. Il marche dans les contrées extrêmes, submergé par la foi. Ses yeux s’émerveillent et le cœur s’emplit de la juste gratitude, nourri des chants du Malakut. Si tu écoutes, tu comprendras que Tout devance et toi, tu es celui qui se souvient des premiers entretiens.