Elévation

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Elévation

Aspirer à s’élever ne relève pas de la volonté propre. Si nous ne naissons pas égaux, nous ne mourons pas égaux, non plus. Ce qu’il nous a été de donner de vivre est dissemblable, d’un individu à un autre. Ce qui est assez étrange, c’est de considérer que l’homme poursuit les mêmes désirs. Voilà qui nous interpelle, une fois de plus : naître, vivre et mourir est une réalité commune. Commune à tous les hommes. Mais ce qui n’est pas commun c’est ce qu’il se passe durant ce parcourt d’existenciation. Certes, nous venons au monde et nous sommes dans les plus élémentaires gestes de la vie, de la survie. Nous vivons des particularités dissemblablement différentes, de variabilité si complexes, que nous pouvons percevoir la différence, même sur un plan linéaire. A bien considérer les choses, nous comprenons parfaitement que nous n’arrivons pas avec les mêmes bagages, mais il est clair que nous ne repartons pas non plus avec les mêmes bagages ; nous ne repartons pas de la même façon. Ce qui est entre la naissance et la mort est notre chemin de vie. Nous sommes tous responsables de cela. Que nous le reconnaissions ou non. Pourtant, nous verrons que les mêmes aspirations se formuleront de différentes manières. Nous constaterons que nous ne vivons pas les mêmes plans de conscience. Les uns aspirent à s’élever socialement, les autres aspirent à s’élever en conscience. D’autres, n’aspirent plus à rien du tout.

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Orient de L’Occident

Il saisit La Rose et embrassa Le Lys, unissant des lèvres, L’Orient et L’Occident. Il tint L’Auréole subtile de ses doigts et rompit les chaînes de la tyrannie. Son cœur exhala le long soupir de la Souvenance et depuis son cœur, jaillirent les rubis d’une noble Vigne. Le chant devint son Viatique, L’Orient de L’Occident.

De la nature du cœur,
De la nature des flux,
L'irrévocable senteur,
Effacé, l'anonyme, cet inconnu.
Sauras-tu qui pourfend les ténèbres,
Ces indicibles abîmes, 
Aux flots des tyrans,
Martelant la cité horrifiée ?
De la nature du cœur,
De la nature des tréfonds,
Le miroir d'un Soleil naissant,
Au lac irrigué de L'Occident,
L'Union de deux âmes,
L'Orient et Son Amant,
Epousailles des Bienheureux,
En ce Berceau du Bien-Aimé,
Terre Bénie d'une Jérusalem,
Puis, porté au Mont Carmel,
Deux Anges, des Vignes du Ciel,
Te soulève de Grâce et de Lumière,
Tandis qu'un Dôme se meut,
Telle est L'Envolée. 
Les Portes sont les bras de Ton Désir,
Au Puits de Ton Amour,
Comme l'Âme chante et magnifie La Louange !
De la nature du cœur,
Des semences du Diadème,
Il suinte un pur Diamant,
Glorifiant l'Eternel,
Les écrits d'un Océan.
Annonce de Ton Retour
Ô Jérusalem ! Yerushalayim !
Cité émergente atemporelle,
Effluve d'un encens à nul autre pareil,
Avènement d'une Délivrance.
Ô Jérusalem ! Yerushalayim !
Remembrance de notre Mariage,
J'embrasse le sol céleste de Ta Réalité.
De la nature du cœur,
Des joies du nectar éthéré,
De la nature de L'Espoir,
Au ciel où je suis né.